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Avant du bateau avec l’ancre
et l’entrée du poitre
Pour immobiliser le bateau en cas d’urgence, des ancres sont nécessaires. Sur le pont est visible une ancre de rechange spéciale pour la navigation sur le Rhin où le courant est beaucoup plus important que sur la Seine. Effectivement il y a une forme et un poids à respecter suivant les fleuves fréquentés. Sur le pont il y a aussi les mats qui servent à accrocher les feux et les drapeaux utilisés comme véritables langages. Par exemple, dans le port de Anvers, un drapeau blanc signifie une demande de ravitaillement en eau.
Vue du pont du bateau
Dans les agrès on trouve aussi : Des fers de perches à écoirer le bateau c’est-à-dire à tenir à distance la berge en cas d’étiage, c’est-à-dire en basses eaux. Les sauterelles, qui sont des bras pivotants pour embarquer ou débarquer un homme à terre, d’un simple élan du pied, pour par exemple, amarrer rapidement le bateau, sans avoir à installer une passerelle. Le gambrai, qui est une simple planche en bois. Une grue pour descendre à l’eau le bachot, le canot de secours. Enfin les écoutilles pour fermer le oule, l’ouverture de la cale et protéger la cargaison.
Il faut bien avoir à l’esprit que, toute leur vie, chaque membre d’équipage, et en particulier, Ernest le dernier à s’effacer, a manié avec dextérité, même après 80 ans, a choyé avec amour tous ces instruments qui sont restés d’origine et sur lesquels le temps a déposé nonchalamment sa patine.
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