A l’arrière du bateau l’habitation du marinier et de sa famille se compose de 4 pièces. Une pièce principale avec une cheminée, une chambre, une alcôve et une cuisine.
Il y a un siège de toilette dans la cambuse en avant de la timonerie. L’autre partie est un feu de cuisine de navigation qui permet de rester sur le pont constamment, prêt à la manœuvre.
Toutes les pièces sont habillées de parquet en chêne posé à bâton rompu.
Les fenêtres et les vitres sont biseautées. Toutes les portes sont ornées en vitraux de verres biseautés montés sur laiton. Les rebords de fenêtre, les dessus des tables de nuit, du buffet ainsi que de la cheminée sont en marbre rouge veiné de blanc.
A la manœuvre, l’équipage de l’Hortensia a été, suivant les époques, habituellement composé d’une famille de trois personnes. Il n’y a donc pas eu souvent besoin d’un matelot. Mais à l’avant du bateau, on trouve tout de même le poitre, le logement du matelot, ou du palefrenier, pour les chevaux de halage.
Les premières péniches au 19 ème siècle étaient emmenées à la bricole, c’est-à-dire en halage humain, tirée par des hommes ou bien elles étaient tirées par des chevaux. D’où la nécessité d’avoir un palefrenier.
Dans le monde de la batellerie on parle de la grande motorisation après la guerre de 40, avec la récupération des moteurs des chars d’assaut américains Général Motors (GM) qui ont fait totalement disparaître le halage, mais pas les chemins qui sont opportunément redécouverts aujourd’hui par les randonneurs et les cyclistes. L’arrivée à Paris du dernier bateau, en halage par des chevaux date de 1976.
Mais ce bateau n’avait pas besoin de palefrenier puisqu’il était à moteur.